Compteur EDF digital [ ouvert ] & Lampe à vapeur de sodium haute pression 70 W à amorceur interne
Mise en marche d'une lampe à vapeur de sodium haute pression de 70 W à amorceur interne, flux lumineux: 5600 lm & Observations sur un compteur EDF électronique siemens démonté.
1:19 ► Démarrage des lampes & mesures avec le compteur EDF
4:14 ► Vue de près de l'amorceur interne
5:11 ► Intérieur d'une lampe à vapeur de mercure de 250 W
5:57 ► Compteur EDF - analyse
11:10 ► Signaux au niveau de la sortie téléreport
Fonctionnement de l'amorceur interne:
A la mise sous tension le secteur se présente aux bornes de la lampe: je rappel que les 2 ampoules contenant les bilames sont raccordées en série, un est normalement fermé l'autre normalement ouvert.
Dès la mise sous tension, l'ampoule contenant le bilame NC laisser circuler le courant et le gaz contenu dans celle NO s'ionise c'est l'origine de la lueur orange visible pendant une demi seconde environ.
L'ionisation du gaz fait chauffer ce bilame NO, le NC reste fermé et n'intervient pas pour le moment, une fois que le gaz du NO est suffisamment chaud les contacts du NO se ferment: un courant important s'établi donc dans la bobine ballast.
Au moment où le NO se ferme l'ionisation qui avait lieu dans l'ampoule s'arrête ce qui fait que l'échauffement du bilame NO cesse, il finit par donc par refroidir et se rouvrir et à ce moment l'ouverture brutale du circuit inductif à cause du ballast génère un pic de tension qui amorce l'arc électrique dans le tube à décharge contenant le sodium.
Jusqu'ici le fonctionnement était identique aux starters qui démarrent les tubes fluorescents, sans prendre en compte l'activité du bilame NC, qui est resté fermé pour le moment comme si il n'avait jamais existé.
Contrairement aux luminaires fluorescentes où les starters restent relativement au frais, le bilame NO du dispositif de démarrage de cette lampe est ici extrêmement proche du tube à décharge de la lampe et est donc exposé à une température élevé dans une enceinte confinée.
A mesure que la lampe s'échauffe le bilame NO se refermera sous l'effet de la chaleur produite par le tube à décharge ce qui conduirait à un court-circuit du tube et à l'extinction de la lampe après quelques minutes de fonctionnement.
Pour éviter ce problème qui rendrait la lampe inutilisable, les fabricants ont intelligemment prévu un bilame NC placé plus près du tube à décharge, donc chauffé d'avantage, que le NO et qui s'ouvre avant que le NO ne se referme sous l'effet de la chaleur.
Grace au bilame NC, une fois la lampe chaude, le dispositif de d'amorçage est définitivement coupé, l'inconvénient de ceci est que le temps de réamorçage à chaud est plus long qu'avec une lampe à amorceur externe; parcequ'il faut attendre que la lampe est suffisamment refroidit pour que le bilame NC se referme pour que le circuit de démarrage soit à nouveau opérationnel.
Contrairement aux starters des tubes fluos il n'y a pas de condensateur connecté en dérivation de l'ampoule bilame NO, ( servant à priori à prolonger la durée de vie des contacts et/ou d'antiparasite ( pas sûr du tout) ).
En même temps j'imagine mal un condensateur survivre longtemps à l'intérieur de l'ampoule exposé à une telle température.
Essai:
J'ai eu l'occasion de mettre sous tension la lampe au sodium avec l'ogive détruite, je me suis protégé le corps avec des plaques et les yeux avec un masque pour soudure à l'arc en cas d'explosion.
Même après plusieurs minutes de marche la lampe n'est pas parvenu à atteindre son flux lumineux maximum soit parce qu'elle est usée soit parceque le fait que le tube à décharge soit à l'air libre, donc plus dans son enceinte, l'empêche d'atteindre sa température normale de fonctionnement et une pression de vapeur suffisante.
Je penche plutôt pour la 2 ème possibilité.
Il y a eu aussi un dégagement d'ozone dû à coup sûr à la production d'UV de type C."
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